**Analyse du Concert du Peuple : Les Gradins Désespérément Vides**
Le 25 mai dernier, malgré une stratégie de communication et de mobilisation bien orchestrée, le Stade Municipal est resté largement vide lors du tant attendu Concert du Peuple, organisé par l'Association des Jeunes Artistes du Burkina Faso, sous la direction de Charly Baby.
La stratégie de communication autour de l'événement a été efficace sur le papier, avec une présence soutenue sur les réseaux sociaux, des affiches dans toute la ville et même des annonces à la radio. Cependant, plusieurs facteurs peuvent expliquer l'échec de cette mobilisation.
Tout d'abord, le contexte économique du Burkina Faso ne peut être ignoré. Malgré des efforts pour rendre l'événement accessible avec un prix d'entrée modeste de 1000 F, de nombreux habitants peuvent encore considérer cette dépense comme un luxe non nécessaire, surtout dans un contexte où chaque franc compte.
Ensuite, la concurrence avec d'autres événements peut avoir joué un rôle crucial. Peut-être qu'un événement concurrent, plus attractif ou mieux publicisé, a détourné l'attention et les ressources des potentiels spectateurs du Concert du Peuple.
Enfin, la qualité perçue de l'événement lui-même peut avoir joué un rôle dans le faible taux de participation. Si les spectateurs potentiels ont perçu l'événement comme étant mal organisé, peu intéressant ou peu attractif par rapport à d'autres options de divertissement, ils auront été moins enclins à y participer.
En conclusion, malgré une stratégie de communication et de mobilisation bien pensée, le Concert du Peuple n'a pas réussi à attirer les foules. Les défis économiques, la concurrence avec d'autres événements et la qualité perçue de l'événement lui-même ont tous contribué à cette déception. Pour que de tels événements réussissent à l'avenir, il est essentiel de prendre en compte ces facteurs et d'adapter les stratégies en conséquence.
Abdoul Phataho Dakissaga
Blogueur Culturel
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